Christian, Christian, Christian… Que dire de beau sur lui ? Pour commencer, il est à la tête d’une petite fortune et le sait pertinemment. Il a toujours dépensé sans même compter une seule fois. Il profite même de sa richesse. Il sait bien que de nos jours, être riche était quelque chose que l’on ne pouvait sous estimer. Certains disait que l’argent ne pouvait tout acheter, mais il faisait partit de ces personnes qui pensait que c’était totalement faux. Il gâchait de l’argent ? Oui. Mais c’est surtout parce qu’il a de quoi. C’est également la raison pour laquelle il a principalement des goûts de luxe. Il refuse catégoriquement d’acheter des choses qui ne sont pas de marque et fait faire ses vêtement pratiquement tous sur mesure. D’ailleurs il a généralement tout ce qu’il désire. Son charme en est pour beaucoup. Avec son mètre quatre vingt-cinq et ses 70k, il sait comment faire pour amadouer les personnes et particulièrement les femmes. Parce que oui, avec tout ça, Christian est une sorte de Casanova des temps modernes : un playboy. Il aime collectionner les femmes. Mais seulement les coups d’un soir. Il n’a jamais réellement eu de petite amie et n’a jamais présenté qui que ce soit à ses parents au grand damne de sa mère. En fait, c’est qu’il a réellement du mal à s’attacher à quelqu’un, qu’il a peur de s’engager. S’engager à quelqu’un signifiait mettre ce quelqu’un en danger. A cause de sa fortune, qu’il était le seul à posséder. Ce qui faisait de lui la cible numéro une. Parce qu’un adolescent de 18 ans à la tête d’une immense fortune attirait le regard. Mais pas seulement en danger à cause des autres... Mais aussi à cause de lui-même. Mais contrairement à ce que l’on pouvait penser, il n’a pas du tout le comportement d’un adolescent de 18 ans. Non. Du haut de ses dix-huit ans, il devait déjà gérer la fortune dont il avait hérité de ses parents. Mais cela personne ne le savait. Etant juste demi-pensionnaire, il laissait toutes les affaires à son majordome qui l’assistait pendant la semaine et s’occupait de tout ça le weekend, avec l'aide de son majordome qui le formait en même temps, lorsqu’il rentrait chez lui dans le quartier huppé à Londres. Alors non il n’était comme ses camarades qui passaient leurs temps à s’amuser. Certes il s’amusait également, mais pas à leur extrême. Alors quand on le voyait pour la première fois on pourrait le qualifier tout d’abord d’extrêmement intimidant, un asiatique de cette taille ne passait pas inaperçu. Surtout en dehors de Poudlard, quand il ne s’habille que de smokings. Mais on pourrait également qualifier de froid, parce qu’il n’hésitera pas à vous lancer un regard noir quand il juge que vous l’interrompez dans un moment importun. Il est également distant et aime passer son temps seul quand il le faut, à la bibliothèque, ou bien à un détour d’un couloir à lire un livre. Il est aussi du genre à prendre ses cours en coréen quand il le sent, ou bien en anglais. Avoir une double nationalité ça servait toujours. Mais il ne vaut mieux pas le provoquer. Une petite phrase de sa part pourrait vous rabaisser directement avec sa voix glaciale. Ou alors évitez de terminer dans une bagarre avec lui. Pratiquant l’art martial de son pays, il était parmi les meilleurs au taekwondo. Il a passé son quatrième Dan et est consiféré comme un expert en la matière. Alors évitez de l’énerver parce que Christian a un problème. Lorsqu’il s’énerve, il devient violent, même fou furieux. C’était pourquoi il préférait souvent être seul pour ne pas être influencé par son environnement et de tabasser à mort quelqu’un malgré lui. C’est également la raison pour laquelle il s’était mis à apprendre un art martial, pour se défouler. Alors quotidiennement, il aime descendre dans le parc de l’école pour s’entrainer. Il ne se passe pas un jour sans qu’il ne fasse du sport. Cela entretient son corps mais également son esprit. Il a pris cette habitude de beaucoup fumer depuis la mort de ses parents. Et depuis la nuit de leur décès, il est devenu insomniaque et fais des cauchemars à répétitions. Il ne se passe pas une nuit sans qu’il ne se réveille en sueur proie à un cauchemar. Dans lequel il voyait généralement sa mère mourir sous ses yeux en essayant de le protéger. Il n’avait presque aucune humanité me diriez-vous ? Et bien très rares sont les personnes qui connaissent le réel Christian, le souriant, affectueux, protecteur et disponible. Au sourire faisant fondre les cœurs et aux mimiques mignonnes… Il a perdu tout ça le jour de la mort de sa mère et la mort de son père n’avait rien amélioré… Il fallait juste qu’il trouve la personne parfaite. Mais, même ça, il avait finit par se l’interdire…

☆ histoire :
14 Février 1995, 03h33 : Des cris s’élevèrent dans la chambre d’hôpital à Séoul, capitale de la Corée du Sud. Le premier enfant des Lee venait de naître. Le premier tant attendu et qu’ils avaient essayé d’avoir après tant de tentative. Elle avait un utérus faible. Et n’avait fait que des fausses couches. Cinq plus précisément… Alors cet enfant était comme un cadeau du ciel. Ils savaient très bien qu’ils n’en auraient pas d’autres. Et ce garçon leur suffisait amplement. Elle regarda son petit garçon pleurer dans les bras de l’infirmière qui s’était empressé d’aller faire les examinassions obligatoires avant de le lui tendre. Serrant la main de son mari, la mère prit son enfant, son fils, dans son bras. Le père souriait sourire heureux et comblé sur les lèvres. La mère caressa la joue de son fils du bout de son doigt et sourit relevant les yeux vers son mari « Jinho… Notre fils s’appelle Lee Jinho… » Il sourit et se pencha pour embrasser le front de sa femme et regarda son fils avant de murmurer… « Jinho, Christian Lee… Un jour tu seras à ma place. Toi et aucun autre. Mon enfant, mon fils, mon héritier… »

28 Avril 2000, 17h25 : « Maman ! Maman ! Regarde ! » Le petit garçon, habillé de son uniforme scolaire, à peine âgé de 5 ans courut rapidement vers le bureau de sa mère tenant son cahier à la main. « Monsieur ! Ne courrez pas ! Vous allez tomber ! Monsieur ! » Suivit de près par son majordome qui essayait de le rattraper. Mais le petit, déjà aussi rapide que l’éclair, arriva telle une tornade dans le bureau de sa mère lui sautant dans les bras « Regarde Maman ! J’ai eu tout bon partout ! » Il lui brandit son cahier dans lequel sa maitresse venait de lui mettre un 100% de réussite. La mère sourit et se pencha embrassant les petites joues rosies de son fils avant de sourire. « Je suis fière de toi Jinho. Et je sais que ton père aussi aurait été fier de toi… » Le petit Jinho sourit à sa mère et se blottit dans ses bras. « Maman… Est-ce qu’un jour papa il habitera avec nous ? On ne le voit qu’une fois par mois… » Il bouda contre la nuque de sa mère et se décida à toujours être le meilleur pour rendre son père fier de lui.

31 Juillet 2006, 19h15 : « Dis maman ! On déménage pour de bon en Angleterre ? On reste avec Papa hein ? » Sa mère sourit et hocha la tête. Elle caressa le visage de son fils qui venait d’avoir 11 ans cette année. « Oui Jinho. On va rester avec lui pour de bon cette fois. Alors n’oublie pas de dire au revoir à tes amis et de ne rien d’oublier d’important ici. Comme tu le sais tu vas continuer tes études en Angleterre. » Il hocha vigoureusement la tête et sourit. Après tant d’années, ils allaient enfin vivre comme une vraie famille, tous ensembles. Fini les allers retours entre la Corée du Sud et l’Angleterre. Il allait enfin vivre avec son père, et pour cela il s’était donné à fond pour apprendre l’anglais pour le parler à présent comme sa langue maternelle. Il regarda sa mère se baisser pour être à sa hauteur et sourit doucement. « Une fois qu’on sera là bas Jinho… Tu ne t’appelleras plus Jinho en dehors de chez nous. Tu deviendras Christian Lee. Le fils de ton père. N’oublie pas d’avoir un comportement exemplaire. Et il sera fier de toi. Toujours. »

24 Décembre 2008, 09h58 : « MAMAN ! Maman !! » Elle releva sa tête, révélant ainsi son visage baigné de larmes alors qu’elle se précipita vers son fils pour le prendre dans ses bras, jetant un rapide coup d’œil pour voir le majordome arriver quelques secondes plus tard. « Maman ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?! » Le regard de Christian se dirigea vers leur villa qui était à présent délimitée par des rubans jaunes, leur interdisant ainsi l’entrée à leur propre demeure. Il était partit avec son majordome acheter les cadeaux de dernière minutes. « Maman pourquoi tu pleures ? Qu’est-ce qu’il se passe ?! » Elle se contenta de serrer son fils qui avait grandi bien trop vite et qui la dépassait en taille à 13 ans. « C’est… C’est ton père… » Le monde de Christian s’écroula à ses pieds. Son père. Son père avec qui il n’avait pas passé son enfance, mais qu’il avait su rendre fier grâce à ses résultats plus qu’excellent, son sens de la logique sue son père adorait. Son père, son modèle. Il sentit une larme couler sur sa joue qu’il sécha précipitamment avant de s’approcher des policiers d’un pas décidé. « Qu’est-il arrivé à mon père ? » Le policier le regarda de haut en bas avant de dire mal à l’aise. « Je ne suis pas sûr que je puisse te révéler quoi que ce soit, tu es encore jeune et je… » Mais la voix tranchante de Christian le coupa net. « REPONDEZ-MOI IMMEDIATEMENT ! » Cela dû être le regard noir et la voix glaciale de Christian qui fit flancher le policier. Un gamin de 13 ans seulement… « Votre père a été assassiné… » Il serra les poings et se tourna vers sa mère, inconsolable. Il releva la tête vers son majordome qui essayait de consoler sa mère. « Choi Young… On déménage. Le plus discrètement possible. »

09 Octobre 2010, 15h47 : Il regarda sa mère tricoter non loin de la cheminée. Depuis ce jour fatidique il y avait deux ans, elle n’avait plus été la même. Ses sourires étaient devenus de plus en plus rares et son regard se perdait dans le vide de plus en plus souvent. Il inspira doucement regarda la photo de famille qu’il avait sur son bureau. Il vit le sourire de son père, les yeux pleins d’amour de sa mère, le regard gêné de son majordome et sa propre joie de vivre. Il se releva et alla s’assoir près de sa mère souriant doucement. Il avait cette année 15 ans, mais avait l’impression d’avoir déjà vécu une trentaine d’années. Il prit la main de sa mère et sourit doucement. « Je t’aime Maman. » Elle releva enfin sa tête et sourit le regardant caressant sa main. « Je t’aime aussi Jinho… » Il sourit et se releva. Je vais aller demander le dîner. Tu veux quoi ce soir ? » Sa mère sourit et reposa ses crochets sur la table avant de regarder son fils. « Tout ce que tu veux mon cœur… Et met un couvert de plus pour Choi Young. Je suis sûre que ça lui fera plaisir de dîner avec nous une fois rentré de son… » Un coup de feu interrompit sa mère. Christian vit ses yeux s’écarquiller avant qu’elle se précipite à le pousser dans une chambre. Puis dans le placard. « Christian. Reste dedans. Ne bouges pas, ne respire pas ne fais rien du tout tu dois te cacher… » Il se laissa faire ne comprenant pas ce qu’il se passait. « Mais maman… Et toi ?! » Elle sourit tendrement caressant sa joue. « Je t’aime Christian. Mon Jinho… Je t’aime. » Elle le poussa dans l’armoire et le referma avant de ressortir fouillant dans un des tiroirs de la chambre. Il entendit d’autres coups de feu et la porte de la chambre s’ouvrit dans un immense fracas. « Oh mais la voilà… Notre cher Madame Lee. Qu’on en finisse rapidement… Où est ton fils ? » Sa mère ne flancha pas, et ne regarda en aucun moment vers l’armoire. « Il n’est pas là. Vous ne le trouverez jamais. » Il vit l’homme saisir sa mère par les cheveux avant de la jeter au sol et de lui planter une balle en pleine tête. « Plus qu’un et leur fortune est à nous. Jake ! Il y a quelqu’un d’autre ? » Il entendit les pas de Jake venir dans la chambre. « Personne d’autre à part nous. Le petit n’est pas ici. Allons prévenir le boss. » Il n’entendit pas la réponse de l’autre homme mais le vit hocher la tête. Il inspira doucement et se redressa. Il avait promis de ne pas sortir mais il ouvrit la porte, le regard noir, les deux hommes se retournèrent immédiatement, et il n’attendit pas une seconde de plus pour sauter sur eux, les désarmant aussi rapidement qu’un éclair. Il jeta les armes au loin et se laissa tomber à genoux devant le corps de sa mère et la prit dans ses bras, pleurant enfin.

15 Janvier 2013, 03h14 : Christian se redressa trempé de sueur dans son lit. Il regarda autours de lui avant de se rendre compte qu’il n’était pas dans son ancienne villa, qu’il ne tenait pas le corps sans vie de sa mère contre lui, qu’il était simplement dans son dortoir à Poudlard. Il se mit à bouger sa main droite pour se rendre compte qu’elle n’avait rien du tout. Soupirant longuement, il se passa une main sur son visage et rabattit les draps sur le côté pour se lever. Il se dirigea vers les salles de bains et se glissa sous l’eau glaciale des douches pour bien se réveiller. Il inspira doucement et soupira. Il resta cinq bonnes minutes sous le jet d’eau glacial avant de ressortir et de retourner dans son lit, tirant les rideaux de son lit pour allumer sa lampe et se mettre à lire. Cela faisait la troisième année qu’il était ici à Poudlard. Et aucune nuit n’a jamais été tranquille. Il avait une mission à accomplir, mais aussi ses études à terminer… Et sa vie ne faisait que de commencer.


☆ admission : Aller à Poudlard n’était qu’une étape obligatoire pour Christian. Comment me diriez-vous ? Il est coréen, né en Corée du Sud et comment se ferait-il qu’il ait sa place dans cette école se situant en Grande Bretagne ? C’était tout simple : c’était parce que son père y était et avait décidé que son fils irait. Mais également parce que la famille des Lee pouvait se le permettre. Certes Christian aurait pu décider de ne plus y aller à la mort de ses parents, il avait souhaité réaliser le dernier vœu de son paternel. Vu ses résultats, il avait déjà une place gardée bien au chaud chez les Serdaigles comme son père, mais ce n’était définitivement pas lui. Il n’était pas assez sage pour aller là bas. Pas assez interessé par le sport pour aller chez les Gryffondors, et pas assez artiste pour aller chez les Poufsouffle. Il était plutôt le genre de personne à vous juger du regard surtout quand vous êtes mal habillés, ou bien à dépenser son argent à tout vas. Ou encore à sortir l'argent comme une excuse. Serpentard était donc la maison idéale. Elle correspondait à son caractère, ses manières, et à son niveau Exceptionnel.