Quand je suis avec d’autre personnes, ces inconnus à qui l’on ne parle pas forcément, mes connaissances et ceux que je ne croiserais certainement jamais dans ma vie. Je peux facilement paraître comme étant une personne assez distante. Je les ignore facilement parce que je ne suis pas du genre à me confier à qui que ce soit et ni même, au premier venu. Surtout lorsque c’est au sujet de ma maladie cardio-vasculaire. Ce sujet-là n’a de cesse qu’à ruiner ma vie, celle qui me ronge au plus profond de mon être jusqu’à me rendre malade, celle qui m’empêche de vivre comme je le souhaite si ardemment. Ce détail si grave de ma vie, est trop douloureux pour moi que je me permette d’en parler à qui que ce soit. Même chacun des membres de ma famille n’est pas au courant de ce détail qui peut paraitre superflu au premier abord. Certaines personnalités atypiques me trouvent souvent trop froid, assez réservé dans l’ensemble, comme si j’étais quelqu’un de timide sans pour autant l’être vraiment. C’est souvent ainsi qu’on vient facilement se mettre à penser que je peux être insensible. Ceci dit, je reste une personne imprévisible. On ne sait prévoir à l’avance ce que je me réserve de faire. Je suis souvent sur le qui-vive, attendant le dernier moment pour enfin faire mon choix et faire ce que je décide de faire. Il parait qu’on me trouve souvent comme étant une personne ayant une personnalité fort complexée par son handicap et ses manies fortement envahissantes malgré mon côté manipulateur et calculateur. Je n'hésite jamais à me moquer des autres que dans mon propre intérêt comme pour fuir et nier l’évidence que je ne pourrais jamais me montrer proche de quelqu’un. Habituellement, je reste un garçon qui se sociabilise assez vite avec son entourage même si je ne me montrerais jamais « attaché » de manière sentimental à quelqu'un, du moins, pas pour l’instant. Je sais que je possède un cœur, mais la plupart du temps, je ne m’en sers pas, il est comme superflu pour moi. Autant dire même que je ne m'en soucis jamais. Je cache le fait que depuis que je sais que je suis malade et que je ne suis pas du genre à tomber facilement amoureux d’une personne, qui qu’elle soit et qu’importe ce qu’elle est. J’ai peur que jamais, je ne me montrerais présent pour elle. Je n’aurai jamais de craintes en ce qui concerne la fidélité de mon couple car je ne suis pas quelqu’un sur qui on peut compter. La fidélité et moi, c’est comme l’autorité, elle me trompe, je la trompe… je leurs fais l’amour tous les jours, mais ça s’arrête là. J’évoque jamais mes sentiments et je ne m’attacherais jamais à quiconque. Mon cœur n’existe pas pour moi, quant à moi, je ne veux pas savoir que je compte aux yeux de qui que ce soit. La seule personne que je pouvais aimer de tout mon être, est morte avant de pouvoir croiser mon regard à l’époque où j’étais encore un nourrisson. Je n’aurais surtout jamais peur de la trahir ou de lui faire du mal. Doté d’une violence sans fin au naturel, gare à vos fesses si je suis dans le même couloir que vous. Je peux facilement mettre quelqu’un K.O. sans pour autant m’envoyer à l’hôpital en retour malgré mon air atypique d’ado malade en quête de réponses à mes questions qui ne cessent de remplir ma tête. Avec le temps, je me suis renfermé sur moi – même, enfuie au plus profond de mon être comme le ferait un enfant autiste. C’est ce qu’avait dit le médecin à mon père, père qui d’ailleurs, s’est empressé de me fuir à l’annonce de cette fatidique nouvelle. C’est, également dans ce moment que je me suis amusé à rendre cette nouvelle véridique, lui donnant tout un sens en abusant sur ces détails. Ma voix provoquait le trouble dans mon début de vie, puis, du jour au lendemain, plus rien. Plus, un son ne dépassait mes lèvres. Du jour au lendemain, plus un seul regard ne croisait celui d’un autre. Quant aux yeux des autres, j’ai cessé de leurs donner de l’importance. J’étais comme exclu de leurs monde, ne vivant qu’ainsi que dans le mien. Je ne suis pas du genre à me montrer affectif avec autrui, en plus. En gros, le mot adorable est à exclure de mon vocabulaire. Les câlins ou une bise ne peuvent même pas rivaliser avec moi tant il est impossible pour moi, de m’approcher de quelqu’un sans avoir l’envie de fuir en courant. Le jour où je leurs dévoilerais mes sentiments, il n’est pas prêt de voir le soleil se lever, croyez – moi ! De toute manière, même mes amis n’ont pas droit à ces traitements de faveurs. Je peux quand même rester à leurs côtés s’ils sont souffrants, les réconforter s’ils en ont besoin, mais rien de bien affolant pour moi. Je ne suis pas non plus quelqu’un de très physique même si j’ai le contact physique plus facile que vocalement, c’est tout le contraire. On a bien vite compris qu’au final, je ne suis pas très bavard. Ces petits détails insignifiant sur moi et ma vie, je les garde enfuis au plus profond de moi – même, sous cadenas pour être sûr que jamais, je n’aurais à le déverrouiller pour qui que ce soit. Je suis plutôt débrouillard, j’aime pouvoir me sortir seul des problèmes, même si à l’origine, je suis souvent à l’auteur des « crimes ». Je sais prendre mes responsabilités quand il le faut, étant donné que dès l’enfance, j’ai dû apprendre à mûrir très tôt, voir même trop à mon goût et celui des autres. Je surveilles même tout ce que je fais, afin de ne rien oublier. En parlant de ça, saviez – vous que j’ai des tocs qui n’en finisse pas. Marcher sur un carrelage sur deux dans les couloirs, rouler en skate qu’au milieu de deux rangées de carrelages dans le couloir, toucher que le panneau centrale d’une porte, remettre droit ( même si il est déjà ) les tableaux dans les couloirs avant de le traverser, compter le nombre de comprimés dans ma boite avant de le prendre avant chaque efforts intensifs à faire. En revanche, j’ai un talent fou pour les nombres, ceux – ci n’ont aucun secret pour moi. Une vraie calculette humain dotée d’une mémoire sans pareil. Un numéro de téléphone, un problème de math à résoudre… ceux – ci n’ont plus aucun secret pour moi-même si dans son contraire, je suis nul dans les autres matières et le fait que mes tocs tel que boire que la moitié des verres que je me sers, même si ceux – ci sont souvent pleins, n’utiliser que le deuxième stylo que je sors de ma trousse pour écrire, faire mon lit avant de m’y coucher dedans, me laver 6 fois les mains avant de manger ainsi que prendre ma douche 3 fois avant d’aller en cours, me pourrissent la vie en permanence. Ceci dit, je suis perçu comme quelqu’un d’égocentrique ayant un côté narcissique que je ne contrôle pas forcément. Pourtant, j’aime ça, j’en en profite mieux que personne sur ce point-là. Que voulez-vous, je suis jeune et con, tout le monde s’en fou, après tout ? Alors pourquoi ne pas en profiter ? Je sais que je peux me montrer facilement hautain selon les circonstances, mais en général, je le fais pour que l'on ne s'attache pas à moi. Je n’aime pas montrer qui je suis réellement au fond, c’est comme ça. Bref. Voilà ce qui fait de moi, un garçon à problème … ou pas. Avec le temps, j’ai appris à faire semblant, à jouer un rôle. Je suis aussi froid qu’un cœur de pierre, aussi insensible d’un mur épais et aussi casse-pieds qu’un emmerdeur de première classe. En gros, au sein de Serpentard, je suis certainement le mec le plus mystérieux et hautain qu’il soit donné d’exister. Qui suis – je réellement au final… ?

☆ histoire : Je me souviens de la souffrance qu’endurait ma mère quand je suis venu au monde. À quel point, elle hurlait de douleur, à quel point, elle en pleurait au point de vouloir se ligaturer les « trompes » au plus bas de son ventre afin de ne pouvoir plus jamais donner la vie, en ce qui concerne celle après la mienne. Je me souviens qu’au moment de ma naissance, je suis aussi responsable de sa mort, de son propre décès par la même occasion. Mon existence est un échec aux yeux des autres, mais surtout aux yeux de mon père qui considérait mon entré dans sa vie comme une honte pour la famille. Cette même famille qui se dit être une famille renommée et connue, du moins, en Corée du Sud avant qu’on ne déménage chez les deux grandes perches qui ne pensent qu’à elles. Je me dis que je suis pitoyable, qu’avec ton handicap héréditaire, j’arriverais à survivre dans ce monde où rien n’est facile et, où tout s’accorde que par acquis. Je sais que tout le monde me croit déjà mort, ayant déjà un pieds dans la tombe alors que je fais mon possible pour me battre avec volonté de continuer à vivre en toute liberté. Vous savez, le genre de mal – être qui vous ronge de tous les côtés au point où les premiers instants de ma vie, je les ai passé à m’enfermer dans un mutisme profond, me conduisant comme un enfant autiste, totalement amorphe et dénué d’envie de parler à autrui. J’ai aussi passé les 5 premières années de ma vie en soin intensif à l’hôpital parce qu’au moment de ma naissance, je suis rapidement tombé dans un coma des plus profond, même que lorsque j’ai pu reprendre connaissance à mon réveil, j’avais l’impression de vivre en retard par rapport aux autres enfants, comme si j’avais le syndrome de Peter pan en plus de faire quelques fois, des crises d’épilepsie ou des crises cardiaques. En Corée du Sud, j’avais des difficultés à suivre mes cours dans l’établissement privée si réputé de Séoul. Je vivais souvent seul dans mon coin, à rouler sur mon skate dans les couloirs de l’école et ce, en dépit des attaques particulièrement soûlantes des autres groupes d’élèves. Souvent, ils s’amusaient à me martyriser, me plaquer contre un mur jusqu’au jour où ma boite de tes comprimés tombe de ta poche et s'explose dans un bruit sourd au sol. Au même moment, j’ai perdu connaissance, j’ai eu une seule et unique crise cardiaque, doublé d’une crise épileptique. J’avais toute les chances de mourir mais grâce à la forte doses de comprimés que j’avais pris ce jour-là, j’ai pu être sauvé in-extrémiste par miracle. Tout ça à cause de cette maudite arme blanche qu’ils avaient braquée sur moi sans scrupule. J’avais mal, je ne le niais pas. Cette douleur qui rongeait ma chair, parcourant mes poumons fragiles, souillant mon cœur par la même occasion. Une bouffée d’air n’arrive qu’après que je tombe presque sans vie à leurs pieds, en gros, à terre. Ces imbéciles alertés par leurs débilités cupides et leurs sens inouis de pas se faire prendre en plein flagrants délits, se sont enfuient tels des voleurs, me laissant seul avec mon sauveur, mon frêre jumeau. Je le connais mieux que personne. Ce garçon qui me supporte depuis que je suis gamin, depuis que je suis en âge de ne plus porter des couches alors que d'habitude, il n’en a rien à foutre de moi. C’est lui qui a alerté l’infirmerie, fait en sorte que j’accompagne mon père jusqu’ici depuis son mariage avec ma belle – mère. Poudlard est un peu comme ma nouvelle maison, mon nouveau refuge. Malheureusement pour moi, je n’ai repris conscience que des semaines plus tard après mon arrivé à la villa que personne n’occupe à part ma tutrice personnel. Je sais pourtant malgré tout que ma fin risque d’être proche, que je suis condamné à vivre un court instant encore, peut – être vingt ans au pire, mais je ne fais rien pour empêcher ce jour d’arrivé. J’ai appris à vivre avec le fait que j’avais plus de chance de mourir que quelqu’un d’autre. Pourquoi j’agis ainsi, dites – vous ? Est – ce le fait que je me sente comme un condamné qui me pousse à vivre dans l’ombre des autres, qui me pousse à transgresser les règles en dépit de les avoir toutes supporter dans mon enfance ou le fait que je me sentes tellement mal dans le monde qu’on m’impose de vivre au point où je fuis le monde réel pour vivre dans ma propre bulle, tel un enfant dénué de toutes envies de se faire des amis ? Je me souviens du jour, où j’ai pu être admis à Poudlard dans la maison de Serpentard. J’ai rapidement trouvé ma chambre, celle du fond, la plus sombre, la plus froide mais aussi la plus vaste. Je connais tous les recoins de la pièce comme ceux de ta chambre à la maison, tu as même pris le soin de congédier toutes autres élèves qui oseraient s’aventurer dans ta bulle si jamais chaque objets se retrouvent être déranger dans ton monde qui semble être si parfait. Un dernier détail que j’ai omis de préciser aussi, c’est le regard de mes sœurs sur moi, elles veulent constamment me rendre la vie impossible mais chaque fois, je déjoues leurs plans machiavéliques, à l’aide de mon skate, je m’enfuis plus vite que l’éclair, ne leurs laissant ainsi en aucun cas, l’avantage de pouvoir m’attraper. D’autant plus que mon skate est mon seul moyen de déplacement puisque je suis dispensé des cours physique.
☆ admission : qu'est-ce qui a garanti l'entrée de ton personnage à Poudlard, puis dans la maison Serpentard qui t'a accueilli(e) à son entrée en 11th grade?
Il y a le fait que ma mère était très conservatrice sur le point monétaire de la famille. Elle a suffisamment mis de côté pour moi, prenant le soin d’avertir mes grands-parents, le disant bien qu’ils devraient m’apprendre la vérité sur elle que lorsque je serais dans une école tel que Poudlard. Bien entendu, je n’étais pas au courant qu’elle y était déjà à son époque, réputé pour être dans la même maison que la mienne, ayant les mêmes symptômes que moi – même. Seulement, je ne suis pas au courant de ces détails, pas encore du moins. Mon père m’a pratiquement renié, par contre, en contrepartie, j’ai été enrôlé dans les élites totalement weird des Serpentard. La classe « o » comme ils appellent ça. Ceux qui ont des dons comme des avantages aussi. J’ai la faculté de jongler avec les nombres aussi aisément que le fait que je sache respirer. En revanche, je suis nul dans les autres matières, et je suis bourré de toc qui m’empoisonne la vie comme le fait de ne boire que la moitié des verres que je me sers, même si ceux – ci sont souvent pleins, de n’utiliser que le deuxième stylo qui sort de ma trousse pour écrire, de faire mon lit avant de m’y coucher dedans, de me laver 6 fois les mains avant de manger ainsi que de prendre ma douche 3 fois par jours avant d’aller en cours. Bien entendu, je me garde de prévenir mes sœurs et mon frère jumeau de ce détail. Je me dis que je suis assez grand pour tout gérer tout seul. Hein, pas vrai ?