☆ ne vous êtes-vous jamais sentit agité en présence de blaise? comme si le fait de l'entendre encore vomir ses mots supposément poétiques pourrait vous donner la nausée. c'est qu'il est si intense, si passionné, qu'on en oublierait de respirer, contaminé par son engouement. il réussit à charmer malgré ses paroles parfois incompréhensibles, il semble tellement se donner à vous que toutes envies s'envolent de votre système. en lui on peut reconnaitre l'opium, cette drogue difficile à gérer, en commençant, mais qui devient si bonne lorsqu'on augmente encore et encore la dose.
☆ passionné il est, dans presque tous les aspects de sa vie. à la limite de l'étourdissement, il vous parlera en mille mots de quelque chose qui aurait pu s'expliquer en dix, ce qui peut rapidement devenir lourd. on finit par s'y habituer, même si parfois, son silence serait le meilleur des bruits. foutez-lui un livre ou un manuel qui traite des robots, et il soufflera plus un mot pendant des heures. voilà à quel point il est passionné, pour ne pas dire obsédé.
☆ génie en robotique est son don, cet atout spécial qui l'a envoyé dans la classe o des serpentard. à la limite de l'obsession, il dévore tout ce qui lui tombe sous la main à ce sujet, fabrique avec n'importe quoi. jusqu'à maintenant, il a réussit à construire des robots de cinquante centimètres, ce qui est toutefois très loin de son objectif final. pourquoi pas une femme grandeur nature, histoire de finalement comprendre ce qui se passe à l'intérieur de ces créatures encore plus bizarre que lui? il gère joyeusement le club de mécanique, pratiquant avec facilité et grâce son futur métier: celui d'ingénieur.
☆ alcoolique est son problème majeur, même s'il reste aveugle et sourd, sur ce sujet-là. encore un endroit dans lequel il met trop de passion, où ses lèvres, au lieu de cracher des mots, se referment sur le goulot d'une bouteille encore et encore. le retrouver ivre mort quelque part dans un coin? normal. le voir avec une gueule de bois, qu'il décidera d'étouffer en buvant un peu plus? normal. l'entendre hurler contre théo et draco après avoir mangé de l'eau glacée plein la gueule? tout à fait normal.
☆ dragueur & charmant sont des traits qui lui vont bien, malgré le fait qu'ils voient les femmes comme des personnes peu fiables et qui se font facilement acheter. c'est le plaisir de la chasse, des bonnes paroles dites au bon moment, du regard qui s'allume et des sourires discrets. c'est un jeu qu'il maitrise, qu'il ne se lasse jamais d'essayer avec tout le monde. femmes ou hommes de tout âge, de toute origine, suffit de trouver dans quel sens du poil les flatter. et puis, c'est pas si mal de tomber sous le charme du beau bonhomme, puisqu'il offre tellement qu'on ne serait pas surpris de le voir lancer tout son fric par les fenêtres.
☆ névrosé sentimental, il n'a jamais connu l'amour, expliquant toujours ses sentiments avec la logique. pour lui, le cœur est l'organe qui le tien en vie, et il se croit incapable de le faire battre autrement que pour pomper son sang. depuis son plus jeune âge, son rôle d'enfant s'est souvent effacé pour prendre le rôle d'adulte avec sa mère, qui préférait se voir comme son amie. il ne l'a jamais vu comme le centre de son univers, subissant souvent son abandon temporaire lorsqu'elle tombait dans les bras d'un nouveau futur ex-mari. il a été façonné par le monde qui l'entourait, là où l'amour n'était que superficiel, là où le corps était utilisé pour obtenir ce que l'on désirait. alors, c'est ce qu'il fait, même s'il est totalement conscient que son détachement émotionnel est un cas unique (ou pas, si on regarde ses proches amis). il se sent parfois supérieur face à quelqu'un qu'il aurait blessé, souvent non intentionnellement, tout simplement parce que lui ne se retrouve pas affligé sous la douleur d'un sentiment amoureux brisé.
☆ poétique est aussi un autre trait qui le caractérise bien, puisqu'il s'amuse à lancer des verres à tout vents. c'est principalement pour cette raison qu'il a hérité de l'opium comme drogue, puisqu'elle est la drogue des poètes. il n'a pas toujours les mots justes, mais il s'amuse à voir le côté poétique des choses, peut être pour pallier à son manque émotionnel. une passion qui tape souvent sur les nerfs de ses amis, qui devient cependant son avantage lorsqu'il l'utilise sur les autres.
☆ déconnecté de la réalité il se retrouve souvent, et on peut le voir facilement grâce à son expression absente, ses yeux qui ne regardent rien. n'essayez pas de savoir ce qui se passe dans sa tête à ces moments-là, de toute manière, s'il ne trouve pas les mots pour expliquer (oui, même avec sa grande gueule, ça lui arrive), il aura probablement oublier. faut pas être surpris, par contre, si jamais il croise quelqu'un en train de crever et qu'il ne réagisse même pas, il n'aura simplement pas vue.
☆ bizarre, pour toutes sortes de raisons, habitudes qui font de lui qui il est. ☆ le matin, il pipe pas un mot tant et aussi longtemps qu'il n'a pas prit son sucre au café (puisqu'il met dix sucres dans sa tasse). ☆ il a stupidement une peur bleue de tous les insectes. s'il vire hystérique, c'est probablement parce qu'une bestiole a eu le malheur de se poser sur lui. ☆ il déteste elizabeth swann parce qu'elle fait brûler le rhum dans le premier pirate des caraïbes (alcoolique oblige). ☆ aussi surprenant soit-il, il adore la chanteuse enya et sa musique. ☆ si vous recherchez toutes sortes de bons alcools, faut cogner chez blaise. c'est pas un alcoolo pour rien, il peut trouver de tout, et pas cher. ☆ il a prit l'habitude de se faire des listes de choses à faire, puisqu'il boit souvent à oublier. ☆ ça lui arrive souvent de changer d'idée, ou d'humeur, en un claquement de doigt. ☆ il fume des clopes menthols seulement, affirmant qu'elles sont les seules bonnes pour la santé. ☆ il parle souvent sans réfléchir, sans se soucier s'il peut être blessant. ☆ il mange comme un porc, sans jamais prendre une livre. ☆ il aime manger la pluie. ☆ il conduit un wrangler bleu éclatant. c'est son bébé. ☆ c'est un serpentard assez facile d'approche, même si le dénouement reste souvent imprévisible. ☆ il a un humour particulier, et est en fort accord avec le dicton qui dit qu'on emmerde ceux qu'on aime. ☆ il devient de mauvais poil lorsqu'il a faim. état qui disparaît aussitôt que son ventre est plein. ☆ il est fasciné par les belles calligraphies des gens. il a déjà récité un poème à quelqu'un car il aimait son écriture. ☆ il fait des plaques rouges lorsqu'il mange du chocolat. aimant cependant le goût, il triche parfois. ☆ il rit souvent sans raison, peu importé la situation. ☆ il grogne lorsqu'il est mécontent. ☆ il est mal à l'aise, presque effrayé, en présence de personnes laides. ☆ lorsqu'il est sobre, il est très agile. il n'est pas rare de le voir grimper un peu partout. s'il tombe, c'est qu'il a bu, donc faut pas s'inquiéter : il ne sentira pas la douleur.

☆ histoire : Des cheveux bruns, des yeux bleus. Des cheveux blonds, des yeux verts. Des cheveux noirs, des yeux plissés et noirs. Un anglais, un russe, un chinois. Des tas de visages différents pour une femme gourmande, des substituts de père pour un enfant perturbé. Blaise, jeune mulâtre qui ne comprend pas la vie, se façonnant au rythme d'une vie qui n'aurait pas dû appartenir à un enfant. Jeune, sa mère veut plutôt être son amie, ne le sermonnant pratiquement jamais, seulement lorsqu'il se montre alors qu'elle veut passer du temps avec un homme. Il lui arrive souvent de ramasser ses corps morts, et même d'avaler le reste d'alcool qu'il y trouve, de lui tenir les cheveux lorsqu'elle vomit, ou encore de conduire à la porte les hommes quand sa mère n'en a plus la force. Le petit noir ne s'est jamais plaint, toutefois, prenant là sa normalité. Il voit toujours toutes sortes de gens passer, certains en veston cravate, d'autres en vêtement de tous les jours, un petit calepin à la main. Il pose pas de questions, laissant tout glisser entre ses doigts. Il n'y en a qu'une qui lui traverse constamment l'esprit : où diable est son véritable père? Malheureusement, sa chère mère n'ouvre que très peu la bouche à ce sujet. Alors, Blaise s'imagine, des cheveux rasés et foncés, des yeux clairs comme les siens.

Le soleil se tue tranquillement derrière un Poudlard à vif, baignant le monde dans sa lumière ensanglantée. Blaise est couché sur la branche d'un arbre, une bouteille à la main, pour faire changement. La tête lui tourne, et ses mouvements sont mous, signe qu'il est déjà bien avancé. Il penche peut-être un peu trop, mais il est prêt à risquer sa vie s'il peut observer les magnifiques couleurs du ciel. Agile, il pourrait probablement attraper une seconde branche s'il tombe, et ça lui éviterait de s'éclater la gueule en bas. « Zabini? » lui parvient une voix au-dessus de lui. Au-dessus, alors qu'il est ci-haut? Surpris, il tourne dans la direction opposée, réalisant trop tard que c'est le vide qui l'attend. Avant même qu'il puisse ouvrir la bouche, il a déjà le nez écrasé dans l'herbe. Oh. En y repensant bien, il a été trop flemmard pour monter très haut dans l'arbre. Se relevant rapidement, mais en gardant difficilement son équilibre, il prend place contre le tronc et offre un sourire charmeur à la demoiselle qui le regarde en clignant des yeux. « Pardon, j'ai cru que t'étais un ange, à parler du ciel comme ça. » À ses paroles, la fille hausse les sourcils, réalisant soudainement que les rumeurs sont fondées : ce gars n'est pas bien mentalement. « Heu, j'veux juste une bouteille de rhum? » demande-t-elle en ignorant son commentaire. « Quelle sorte? » demande le mulâtre en sortant un crayon de sa poche, se préparant à écrire dans sa main. « Peu importe, c'est juste pour faire des rhums and coke, » lui répond-elle, et Blaise soupire en levant les yeux au ciel. « Sérieusement? Une bouteille de rhum, pour faire du rhum and coke? Montre tes seins devant une épicerie, quelqu'un te sortira une bouteille, » conclut-il en serrant son crayon dans sa poche à nouveau. Il se retourne et s'éloigne en titubant légèrement, un brin insulté d'avoir manqué le reste du coucher de soleil pour si peu. En plus, son nez lui fait mal.

La courte crinière lui fouette un instant le visage, forçant sa tête à retourner à sa position initiale sur l’oreiller. Les mains rugueuses et la bouche sur son corps le font délicieusement frissonner, une nouvelle expérience qu’il ne croit pas oublier facilement. Il pense à pleins de choses en même temps, tellement qu’il ne se souvient de rien, tandis que sa respiration s’accélère de plus en plus. Il est heureux de découvrir quelque chose de nouveau, un goût différent qu’il n’aurait pas cru aimer. Mais la vie est rempli de surprises, réalise le mulâtre en expirant bruyamment, et c’est ce qui la rend intéressante. Elle fait des cadeaux, comme maintenant, lui offrant un nouveau terrain de jeu à explorer. Même s’il sent l’excitation l’habiter à cette pensée, il se force à la calmer, décidant que la modération a parfois bien meilleur goût. Il ouvre les yeux quand il sent l’autre remonté, croisant son regard brûlant. Il est surpris d’apprécier les traitements d’un autre homme, incertain quant à la position que ça le laisse. De toute manière, ce n’est qu’un passe-temps, puisque malgré cette nouvelle attraction, il ne pourrait jamais se détourner de la passion d’une femme. Ça sera son secret, se promet-il, un autre à ajouter à sa collection.

Il glisse doucement sa main dans celle de la jeune fille à ses côtés, et elle relève la tête vers lui, un sourire dans les yeux. « Tu aimes ton cadeau? » demande-t-il en faisant référence au collier se terminant par un diamant, qu’elle roule présentement entre ses doigts. Il voit une ombre passée dans son regard foncée, et il détourne immédiatement la tête. « Oui, mais… » elle prend un instant avant de répondre, Blaise fixant son regard sur la croupe du cheval qui tire leur calèche. « Tu sais que t’es pas obligé de toujours m’offrir la lune, non? Un simple petit souper entre amoureux m’irait très bien, aussi, » souffle-t-elle rapidement, surprenant le mulâtre qui se tourne à nouveau vers elle. Voyant aussi la nouvelle lueur brillante dans le fond de ses yeux, il ne peut s’empêcher de mettre un peu de distance entre eux deux. « Amoureux? » répète-t-il, goûtant le mot tout en le prononçant, certain que ce n’est pas le cas de cette relation. Ça ne l’avait jamais été, et il ne pense pas qu’il vivrait un jour une histoire où il pourrait se dire… amoureux. « Oui, Blaise, ce n’est pas ce qu’on est? » demande-t-elle, le visage un peu décomposé. Pour toute réponse, le Serpentard hoche négativement de la tête, soudainement tendu. Pourquoi retourne-elle soudainement sa veste? Il ne comprend pas ce qui s’est passé entre eux pour qu’elle s’imagine qu’ils sont… ensemble. Comme avec les autres, il l’a sortit quelques fois, lui a acheté des cadeaux, il n’a rien fait de différent. « Je te donnerai jamais ce que tu veux, » réalise-t-il soudainement, en même temps que les paroles quittent sa bouche. Il voit les yeux de la jeune fille baigner de larmes, mais il ne se sent pas mal pour elle. Au contraire, il a soudainement envie de s’enfuir en courant, et il tourna le tête vers l’avant. « Pouvez-vous la ramener chez elle? Voilà un petit bonus pour la peine, » dit-il au monsieur qui conduit la calèche, glissant quelques billets dans la poche de sa veste. « Blaise… » Mais il n’écoute pas le reste des paroles de la jeune fille, sautant agilement en bas de la calèche qui a ralentit pour le laisser descendre. Sans un regard en arrière, il s’éloigne à pieds avant de s’arrêter pour faire signe à un taxi. Il fronce sans cesse les sourcils, perdu quant à savoir ce qui vient de se passer. L’amour arrive, parfois, lui a-t-on déjà dit. C’est cependant étrange pour lui, lorsqu’on veut plus que son affection physique ou monétaire. Avec un soupir, il sort son paquet de cigarettes et grille le reste de ses pensées en même temps qu’il ingère la nicotine.

Pour mieux imaginer les mots qu’il laisse glisser sur son vieux papier, Blaise lève la tête et observe le décor autour de lui. Autour de lui, des plumes tombent du plafond. Il sourit lorsqu’il voit qu’elles s’installent toutes devant un piano à queue, se transformant lentement en un semblant de femme qui commence à jouer une mélancolique mélodie. Elle chante, maintenant, les verres qu’il vient d’écrire. Les mots s’échappent de sa feuille, tournant autour de lui, autour d’elle. Il sourit, satisfait. Une fausse note brise soudainement son moment, et il baisse les yeux sur sa feuille. Il secoue la tête avant d’effacer fermement une ligne au complet, voyant du coin de l’œil les mots volants s’enflammer brusquement. La femme est immobile, attendant ses nouvelles paroles. En même temps que le mulâtre les met noir sur blanc, les mots se dessinent dans les airs. La chanson reprend, son sourire s’installe à nouveau. Puis… « Putain, Opium, tu fais peur avec cette tête, à quoi tu penses, merde? » Blaise cligne plusieurs fois des yeux avant de revenir sur terre, des élèves tout autour de lui, ses potes qui le fixent avec les sourcils froncés. « Mon nouveau poème, je partage? » Sa réponse amène un grognement collectif, et il rigole silencieusement puisque la harpie de bibliothécaire est aux affûts.




☆ admission : Ce qui a garantit l'entrée de Blaise à Poudlard, c'est le porte-feuille de maman. Pleine à craquer, il n'a pas été difficile pour elle d'envoyer son fils où elle voulait, et elle le voulait au même endroit que ses amis. Blaise est aussi convaincu d'avoir déjà vu un des hommes de la haute direction de l'école chez lui, mais comment être sûr, quand il se pousse dans la direction opposée chaque fois qu'ils se croisent. Avec les quelques très généreuses donations qu'elle donne, la place du mulâtre est assuré, malgré ses conneries. Il peut donc continuer à vendre son alcool tranquille, confortable comme un petit roi dans la maison des Serpentard. Là aussi, c'était un peu comme une évidence lorsqu'on le connaît. Pas assez sportif pour les lions, un goût trop perturbant de l'art pour les pouffy, trop dérangé pour l'intelligence sélect des aigles, il a donc tout naturellement terminé sa course parmi ceux de son espèce. Finalement, il a obtenu son statut d'étudiant O grâce au Professeur Jedusor, qui a toujours recherché les dons de ses élèves. Lorsqu'il s'est aperçut de la passion de Blaise pour la machinerie, il l'a tout de suite poussé dans cette direction, le soutenant pour qu'il deviennent responsable du club de mécanique. Il lui en est bien reconnaissant, d'ailleurs.