∞ Il est la figure emblématique de sa maison, celui qui s'impose à l'esprit quand on pense aux verts&argent. Il ne sait même pas pourquoi et quand ça a commencé.

∞ Il cumule les surnoms, puisque les gens passent leur temps à lui en attribuer... rarement de façon affectueuse. Il y a "Dray", qui lui tire des frissons d'horreur – Blaise n'en met que plus d'ardeur à le prononcer toutes les dix secondes. "Blondie" qui lui file de l'urticaire – oooh comme Théo s'en délecte ! Généralement, les élèves l'appellent "Ecsta" ou "Ecstasy", c'est devenu une habitude. Beaucoup le connaissent de surnom et de réputation sans forcément savoir à quoi il ressemble.

Spoiler:

∞ pourquoi l'Ecstasy plutôt que n'importe quelle autre drogue? Parce qu’elle stimule les fonctions psychiques, accroit le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau, accélère le processus mental, rend alerte… des caractéristiques qui rappellent étrangement l’hypermnésie de Draco. C’est aussi un perturbateur – terme qui s’applique sans aucun doute au blond. Elle provoque chez le consommateur des hallucinations et modifie les perceptions sensorielles, incluant des changements de l’humeur, de la perception, de la pensée et de l’état de conscience. Or Draco, dans sa paranoïa, est parfois victime d’hallucinations vouées à s’amplifier à l'avenir, et tend à osciller entre diverses émotions en peu de temps. Elle réduit la fatigue – il est insomniaque. Enfin, c’est bien connu : le fait d'arrêter de prendre de l'ecstasy provoque souvent une dépression "plus ou moins grave selon les individus. Et Draco, tout en étant nocif, est indéniablement addictif.

∞ Le malefoy est un spécimen hargneux et buté, à manipuler avec des pincettes. Il déteste être aidé et rejette violemment l'échec : reconnaître ses faiblesses est pour lui l'une des choses les plus ardues qui soient, à la limite de l'insupportable. Quand il est forcé de le faire, il y consent avec un air constipé tant la pilule passe mal. Oh, se plaindre de choses sans gravité reste malgré tout de même sa spécialité : il a toujours à redire sur tout. Ses commentaires sont d'abords négatifs et ce n'est qu'au bout de plusieurs secondes de silence et de contemplation attentive qu'il finit par énoncer une qualité, ou par déclarer que malgré tout, ça lui plait. Mais lorsqu'il est question de sujets importants ou graves, il se referme telle une huître et fait sien le leitmotiv never explain never complain, en bon nobliau qu'il est.

∞ Draco soigne méticuleusement l'apparence et l'attitude... en se donnant un look négligé. Il fourre généralement sa cravate vert et argent dans sa poche, pour n'en laisser dépasser que le bout – comme une menace sous-jacente, puisqu'au yeux des autres, "Serpentard" = dérangé. Il aime voir leurs yeux s'écarquiller quand, après l'avoir abordé normalement, ils se rendent compte de qui il est en remarquant les couleurs que dégueule sa poche. Col déboutonné, posture décontractée, il semble toujours à l'aise et dégage un certain charisme avec son dédain écrasant, ses cheveux couleurs lune et la lueur métallique de ses prunelles. Un regard scrutateur, dérangeant, insistant, qui met mal à l'aise. Lorsqu'il fixe quelqu'un, ses battement de paupière se font rares et il ne se détourne que longtemps après.

∞ Il a quelque chose de magnétique, même ceux qui le détestent et/ou le méprisent ne peuvent le nier. C'est ce qui frappe d'ailleurs au premier abord. Mais rapidement, ce sentiment étrange fait place à une répulsion légitime, celle que provoque les êtres anormaux, les cas sociaux.

∞ Insomniaque. Les cernes sont un élément naturel, mais à part entière, de son apparence calculée au millimètre prêt. De fait, il traîne beaucoup la nuit, en perpétuelle recherche d'embrouilles et de gens à emmerder.

∞ D'humeur instable, il semble généralement impassible ou renfrogné; mais il lui suffit d'une demi-seconde pour passer à une émotion intense - colère, excitation, satisfaction, etc. Puis d'une demi-seconde de plus pour en revenir à son état naturel : les traits figés, la lèvre supérieure plissée de dégoût for no reason.

∞ Il semble un peu marteau, paradoxal. Même un peu beaucoup, parfois. En société, il gère : il lui suffit d'enfiler l'identité du parfait fils Malefoy, dont la foule est l'élément et aux lèvres duquel les compliments obséquieux affluent aisément. Le reste du temps... il se cherche, tente de cerner "Draco" derrière l'ombre de Malefoy. Or Draco est socialement inadapté, incapable de s'adresser correctement même aux gens qui l'intéressent ou qui lui plaisent. Mimer l'overdose pour attirer l'attention de quelqu'un à qui il veut s'adresser, puis se redresser en ricanant une fois captée l'attention de celui ou celle qu'il visait : voila l'une de ses méthodes favorites pour sociabiliser. Sauf qu'évidemment, la plupart du temps... ça passe mal. Les gens n'apprécient pas son humour décalé, et il passe pour l'enfoiré adepte de coups tordus. Combien de fois ses cibles lui ont-elles tourné le dos après lui avoir craché qu'à force de crier au loup il finira par ne plus avoir personne pour l'aider lorsqu'il sera réellement dans la panade? Sauf qu'à la base, "crier au loup" n'est pas son intention.

∞ excellent comédien. Les imitations de mimiques ou de voix sont vraiment son fort. Le seul personnage qui lui donne du fil à retordre, c'est lui-même. Beaucoup le considèrent d'ailleurs comme un junkie, puisque c'est un personnage qu'il aime à interpréter - les bad trip en particulier.

∞ sadique. Il adore être spectateur de passages à tabac. Enfant, il n'aimait rien tant que disséquer les insectes, et à élargi son champ d'expérience en s'attaquant à des animaux – tel le chihuahua d'une amie de sa mère qu'il détestait cordialement; il l'a soigneusement dépecé puis enterré, un travail propre qui n'aurait laissé aucune trace si Théo ne l'avait pas balancé. Un brin maso aussi à ses heures, il lui arrive de se complaire dans le rôle de victime en provoquant les coups. Mais il n'aime rien tant que jouer les marionnettistes, soumettre les autres à son contrôle et les regarder se débattre pour se défaire de son emprise. C'est sa façon de se préparer à son avenir de politicien.

∞ étrangement peu rancunier, à croire qu'il se moque comme d'une guigne du tort que les autres peuvent lui avoir causé par le passé. Il réagit au quart de tour, sur le moment, se montre blessant par réflexe, puis balaye l'affaire dès qu'il a le dos tourné. Mais. ça, rares sont ceux qui le savent.. parce que soulever de vieilles histoires provoque des problèmes, des disputes, la gêne, et que Draco se sent bien dans une telle ambiance. Aussi n'hésite-t-il jamais à relever les instants où les autres lui ont fait du tort, en la présence des concernés.

∞ handicapé des sentiments, disent les mauvaises langues. C'est faux, il ressent des choses. Il ne sait simplement pas comment le commun des mortels les exprimerait. Par exemple, il lui arrive d'appeler Pansy Marie-couche-toi-là. Affectueusement. Il se bastonne souvent avec Théo. En toute amitié. Il crache des blagues vaseuses racistes à Blaise. Marque d'affection. S'il fait du mal autour de lui, ce n'est même pas forcément par haine personnelle : c'est instinctif. Heureusement, son cercle proche se compose de gens aussi tarés que lui, capable de comprendre son humour corrosif et tout sauf amusant. Quand il était jeune, il s'est essayé à la compassion et à tous ces bons sentiments qui rythment la vie d'autrui... mais au final, le retard émotionnel dont il souffre du fait de son statut de surdoué le rendait plus blessant que réconfortant. À force, il a abandonné et à choisi de ne pas aller contre sa nature.

∞ Ses amitiés lui sont précieuses, réellement, bien qu'il ne le manifeste pas de façon normale. La règle à connaître, c'est qu'on ne touche pas à ses proches. Jamais. Au risque de le regretter amèrement.

∞ Il ne sait pas suivre les règles et semble surpris à chaque fois qu'on lui annonce qu'il en a enfreint, comme s'il les redécouvrait à chaque fois. Parce qu'à défaut de savoir oublier, il sait occulter les informations qui ne l'intéressent pas. À vrai dire, il n'y a que la discipline imposée par son père qu'il ne sache pas mettre de côté...

∞ les cours l'ennuient et il ne s'émeut pas de ses succès répétitifs. Il trouve que réussir est naturel, et à ses yeux ce sont les étudiants normaux ou en situation d'échec qui sont anormaux. Raison pour laquelle il a tendance à considérer qu'hormis sa bande de Serpentards, ceux qui l'entourent sont une masse d'arriérés.

∞ son vocabulaire est à la fois "old school" -pompeux, voire carrément archaïque parfois- et excessivement vulgaire et insultant.

∞ Paranoïaque, il regarde toutes les deux minutes par-dessus son épaule. Petit il avait l'habitude d'être constamment suivi de près par les gorilles de son père, qui le protégeaient et le surveillaient à la fois. Ce n'est plus le cas depuis longtemps, mais la sensation d'être épié jusqu'aux toilettes ne l'a jamais lâché.. elle lui colle à la peau encore aujourd'hui. C'en est à un tel point qu'il a l'impression d'être pourchassé par des fantômes et est toujours à deux doigts de craquer (frousse/rage) quand le sujet est abordé. C'est un tabou, donc : aucune remarque à propos de ses manies de traqué n'est acceptée.

∞ Il a du mal avec l'écrit. Lorsqu'il se retrouve à faire des travaux d'équipe bien malgré lui, il refile toujours la rédaction à ses partenaires, en leur dictant ce qu'ils doivent noter.

∞ Il est doué en dessin, notamment à cause de son souci du détail.

∞ La natation est la seule chose qu'il fasse contre l'avis de son père, qui juge cette occupation parfaitement inutile. Le fait est que Draco ne se sent jamais aussi bien que sous l'eau, raison pour laquelle il a tenu à rejoindre ce club quoi qu'il lui en ait coûté.

∞ il a une gestuelle particulière et déstabilisante, ainsi que quelques manies inconscientes. Par exemple, au cours de ses longues périodes contemplatives des personnes qui l'entourent, il lui arrive de porter son pouce à ses lèvres et d'en lécher lentement le bulbe ☣ Il se fait craquer la nuque n'importe quand, surtout en plein exam ou quand un silence de plomb règne autour de lui ☣ il a tendance à se glisser une main sous la chemise pour toucher son flanc opposé du bout des doigts quand il est anxieux ou en proie à l'angoisse, geste d'auto-réconfort ☣ Il a toujours son téléphone à portée de main et ne se gêne pas pour le sortir en pleine conversation ☣ Il perd souvent sa cravate à des endroits où elle n'a rien à faire ☣ Il déteste montrer ses avants-bras et plus encore qu'on les lui touche : il y garde des traces de piqûres dues à des tests des... marchandises de Théo ☣ il se crispe instinctivement en cas de contact physique avec autrui, quelques exceptions mis à part; il lui faut un travail sur lui-même pour ne pas se dégager ☣ quand il n'est pas occupé à trainer la nuit, il dort nu : le contact des vêtements quand il est allongé le met mal à l'aise ☣ par contre il se couvre jusqu'au cou, même quand il fait affreusement chaud, et il ne trouve pas le sommeil si le noir n'est pas complet ☣ les lendemains des fêtes avec les Serpentards, il ne va nulle part sans lunettes de soleil ☣ il compte les casier quand il marche dans les couleurs et le nombre de pas qui lui permettent d'arriver d'un endroit à un autre ☣ quand il s'assoit, c'est avec un pied sur sa chaise et le bras posé sur le genou ☣ quand il fait quelque chose d'un côté il se sent obligé de le refaire de l'autre, par souci de symétrie. ☣ il trie systématiquement ses repas et ne mange pas grand-chose, parce qu'il ne supporte pas les oignons cuits, les poivrons rouges et jaunes, les olives, les fruits de mer, les oeufs, les frites, les purées de manière générale, le ragoût, les produits laitiers autres que les yaourts nature, les fraises, est incapable de manger le riz s'il n'est pas complètement blanc - il suffit qu'un peu de sauce ou un accompagnement en ait coloré quelques grains pour qu'il ne soit pas capable de l'avaler. de manière générale il préfère toutefois le salé au sucré et refile sans se faire prier parts de gâteaux et chocolat à son entourage.

☆ histoire : « R.A.S », lâche Malefoy de son habituelle voix trainante lorsqu'on le questionne au sujet de son passé. Rien à signaler, il est ce qu'il est et son vécu, la façon dont il l'est devenu, n'a pas la moindre importance. Il a grandi dans l'opulence et le luxe, a vu ses moindres souhaits exaucés avant même d'avoir été énoncés, a voyagé un nombre incalculable de fois; bref - une vie rêvée. Il ne manque jamais une occasion de se pavaner en claquant de l'argent sans raison. Avant, il se pointait à l'école dans une voiture de luxe appartenant à son père, conduit par un chauffeur. Depuis ses dix-sept ans et l'obtention de son permis, le conducteur c'est lui, et la jaguar neuve est la sienne.

Draco aime qu'on l'envie. Raison pour laquelle il n’avouera jamais qu’il n’a pas eu droit à la vie de famille heureuse qu’il prétend connaître. Sa mère l’aime; plus : elle l’adore, ce qui la rend insupportablement étouffante. Elle le connait par cœur et ne parvient pourtant pas à le comprendre, à cerner ses besoins. Il est dur avec elle, parce que toutes ses tentatives d’approche et sa façon de le couver, de lui chercher des amis, de critiquer les Serpentards avec lesquels il traine – ça l’horripile. Tout le monde adore Narcissa, pourtant; malgré un côté élitiste qui la poussa à regarder avec dédain les plus pauvres, elle a quelque chose de pur et de délicat, comme une rose au summum de sa beauté. La tendance des autres garçons à tomber amoureux d’elle donne à Draco des envies de meurtres – d’un côté la présenter est toujours une fierté, d’un autre, il lui en veut d’attirer autant l’affection des gens, avec son charme irrésistible. Alors que tout ce qu’il est capable de faire, lui, c’est de leur donner envie de fuir.

Son père… a longtemps été son modèle. L’objectif impossible de son existence : le satisfaire. Lui ressembler. Lucius n’a que peu de faiblesses, Draco les accumule. Gamin instable et décalé détonnant aux côté de son invincible père, souvent absent mais ô combien idéalisé. Si on estime le fils charismatique, ce n’est rien à côté du brillant stratège qu’est son géniteur. Il l’appelle « Père » et tremble littéralement devant lui, parce qu’une parole de Lucius suffirait à réduire à néant tout ce qu’il tente de construire. Ses fréquentations, son avenir, son emploi du temps : le patriarche à la main mise sur tout. La seule chose qui permette à Draco de trouver grâce à ses yeux… c’est sa mémoire impressionnante. Son fardeau et son don. Il vit très mal cette capacité hors norme à tout retenir dans les moindres détails, mais puisque cela lui permet de briller aux yeux de son père, il ne s’en passerait pour rien au monde. À quelques reprises, l’homme a prouvé que son fils a eu une valeur indéniable à ses yeux : là où le blond court un quelconque danger, Lucius se trouve rarement loin, tapis dans l’ombre… à attendre qu’il chute pour le regarder se relever, le secouer s’il n’y parvient pas, et réduire ensuite en poussière l’obstacle qui l’a fait trébucher. Une éducation à la dure, voilà ce qu’a connu Draco. Plus que les punitions corporelles, la pression psychologique a longtemps été son point faible : l’ignorance. Tu seras invisible pendant les prochaines 48h – ça avait commencé ainsi. Passer des heures sans contact humain dans cet immense manoir, y croiser des domestiques, ses parents, en ayant l’impression de ne pas exister… réclamer sans rien recevoir, apprendre à se débrouiller seul pour se départir des habitudes d’éternel assisté. Et puis, au fur et à mesure que la punition devenait supportable, le nombre de jours augmentait afin que la punition ne cesse pas de faire effet. Une semaine. Un mois.

Le contexte dans lequel Draco a vécu, couplé à ses capacités intellectuelles au-dessus de la moyenne, on fait de lui un vrai cas social. Mais son mal être est avant tout intérieur : il souffre de dyssyncrhonie.

☆ admission : Serpentard s'est imposé comme une évidence. Draco a toujours eu énormément de mal à s'adapter au système scolaire. Rêveur et dissipé, il s'ennuyait très vite et finissait perdu dans ses pensée. Un simple rappel à l'ordre le faisait déraper – il devenait alors l'élève insupportable par excellence qui sapait l'autorité du professeur, l'abreuvait de critiques et de moqueries. La prise de notes? Très peu pour lui : il n'avait aucun mal à retenir les notions simplistes que les autres mettaient des heures à comprendre. Il n'a pas tardé à mépriser ses camarades, inconscient du fait que l'anormal du lot.. c'était lui-même. Rapidement, il s'est retrouvé en marge des groupes, incapable de coller comme les autres aux normes communément admises. Ses devoirs? De vrais brouillons qui éveillaient en lui une frustration intense : ses réflexions allaient plus vite que sa main, si bien que ses tentatives pour rédiger sur papier le fil de ses pensées se soldaient par des échecs. Phrases incomplètes, ratures, arguments non suivis... Pour lui, tous les événements passés semblaient avoir eu lieu la veille, le manque d'atténuation des souvenirs lui faisant perdre toute notion du temps. Tous les sentiments négatifs restaient gravés, à vif dans son esprit comme s'il venait de les ressentir. Tous les détails, même les plus infimes, continuaient de le suivre des jours, des semaines, des mois plus tard.

Ses parents se sont empressés de le faire consulter pour s'assurer qu'il n'avait pas à son actif une quelconque maladie débilifiante, mais le résultat a été bien différent du diagnostique auquel ils s'attendaient. Draco est surdoué. Un surdoué mal dans sa peau, mal en société, malade de son existence même. Son secret? L'hypermnésie. Il lui a fallu un apprentissage spécialisé, individualisé pour apprendre à dompter sa particularité. Ses résultats ont fini par monter en flèche... au même rythme que ses problèmes de comportement. Se mêlait aux difficultés d'origine la crainte d'une surdose à force d'accumulation d'informations sans importance – que deviendrait-il si ce don s'essoufflait? Son père le détesterait, tout simplement. Il deviendrait un bon à rien, définitivement. L'angoisse de ne plus être capable de se souvenir l'a poussé à noter ce qu'il voyait. À défaut d'être à l'aise à l'écrit, il s'est donc mis au dessin (et en a désormais un stock impressionnant, dont il ne saurait se débarrasser). Il s'exerce régulièrement à compter le temps qui s'est écoulé entre le jour qu'il vit et telle ou telle réminiscence, à faire un tri décroissant de ses souvenirs, tout cela pour ne pas perdre le fil. Mais du point de vue scolaire, une difficulté persistait, jusqu'à il y a peu : la démotivation.

Plus que toutes les autres tentatives, toutes les autres méthodes, ce sont celles du professeur Jedusor qui l'ont aidé à développer son potentiel... du point de vue intellectuel, du moins – pour lui, l'aspect social n'est toujours pas une sinécure. Le Lord, comme l'appellent les élèves, semble être le seul à comprendre les cas que sont les Serpentards de la classe A. Le seul apte à leur enseigner sans baisser les bras devant leur bizarrerie (normal, quand on considère l'énergumène qu'est cet homme). Comme bien d'autres vert et argent, Draco l'adore et lui est infiniment reconnaissant de l'avoir recruté. Aucune autre maison n'aurait pu lui convenir.