彡Ça casse bien 3 pattes à un canard

☆ histoire : Le soleil, je veux du soleil sinon je vais finir par mourir de morosité lié à la météo de ce maudit pays. Quelle idée de revenir en Angleterre, moi je veux retrouver les marais de Louisiane, notre jolie maison et surtout, pouvoir rester des heures au soleil pour ne pas perdre la couleur si particulière de ma peau que j'ai depuis le jour de ma naissance. Je sens que si je reste trop longtemps ici, je vais devenir aussi pâle qu'un cachet d'aspirine. Puis qu'est-ce qu'ils veulent que je fiche ici, impossible de sortir dehors puisqu'il doit pleuvoir au moins trois cent soixante jours par un. C'est horrible, je suis en Enfer. Pourtant, je n'ai pas pu faire autrement que de suivre mes parents, même ma mère à abandonner ses recherches afin de suivre mon père qui devait revenir auprès de papy et Mamie. Ils commencent à se faire vieux d'après ce que j'ai compris et ils ont besoin d'aide. Mais bon, ils n'avaient certainement pas besoin de moi, je vais certainement les agacer plutôt qu'autre chose. C'est même certains, je parie qu'ils aiment le silence, alors que moi je suis tout le contraire. Ça ne fait même pas un mois qu'on est ici et je sens déjà que mon moral est presque dans mes chaussettes, il n'y a vraiment rien à faire d'intéressant ici, sauf attendre de voir un rayon de soleil. On est censé être en été, oui je ne plaisante pas, mais tout ce que je vois de la fenêtre de ma chambre est un ciel tout ce qu'il y a de plus gris, attendant de déverser une énième averse sur nous. C'est horrible, voilà pourquoi tous ceux que j'ai rencontrés jusqu'à aujourd'hui semblent si déprimé. « Romilda, viens là s'il te plaît. » Je grince des dents en entendant mon prénom, oui je sais, il est tout ce qu'il y a de plus moche, mais je dois aussi vivre avec. Ma mère n'a toujours pas compris que je préfère qu'on m'appelle Romi, elle dit que s'ils m'ont donné un prénom ce n'est pas pour que les gens s'amusent avec et me surnomment d'un quolibet. Alors moi je lui réplique que Romy Schneider a très bien réussi, alors que ce n'était pas non plus son prénom. Dans ces moments-là, elle me dit qu'une petite fille de dix ans ne devrait pas avoir ce genre de réflexion, mais je ne suis pas idiote et j'aime bien dire ce que je pense. Dans la cuisine, mon père est installé sur une chaise et ma mère debout derrière lui avec un petit sourire sur les lèvres. Je m'installe en attendant d'entendre enfin ce qu'ils veulent me dire. En tout cas, il y a un petit moment que je les ai vus aussi heureux, oh non, je parie qu'on repart bientôt aux États-Unis et je ne peux pas m'empêcher de sourire à mon tour. « Ma chérie, tu m'as souvent entendu parler de cette école dans laquelle j'ai été envoyer quand j'avais ton âge ? » Ma bonne humeur s'envole, ce n'est pas du tout ce que j'avais en tête et je ne peux m'empêcher de me sentir légèrement effrayer. Bien entendu que je sais de quoi il parle, il n'a pas arrêté de me bassiner à ce sujet avant notre départ, me disant que ce se serait tout bonnement fantastique si je pouvais moi aussi en être élève. Ne me dite pas que c'est ce qu'il va m'annoncer, oh non, je veux devenir sourde s'il vous plaît. Ils n'ont pas l'air de se rendre compte du petit combat qui a lieu dans ma tête et mon père reprend avec un air tout ce qu'il y a de plus détendu. « J'avais pris quelques dispositions avant notre départ, j'ai contacté l'établissement et j'ai réussi à obtenir un dossier en urgence afin de le leur renvoyer au plus vite pour que tu puisses être inscrite pour cette année. » J'ai envie de partir et de rejoindre ma chambre avant qu'il ne m'annonce l'excellente nouvelle, qui ne le sera que pour eux, mais je ne bouge pas d'un pouce et j'attends patiemment qu'il parle. Il lève les yeux vers ma mère, ils sont limite extatiques et là, je sens que je ne vais pas tarder à prendre la fuite. Mais je n'ai pas le temps de dire ouf qu'il me tend une lettre sur laquelle je vois tout de suite mon nom, ça y est, maintenant je sais que je n'aurais plus d'autre alternative que de me rendre dans cette école. « C'est un honneur que d'y aller, tu va voir, très rapidement tu ne voudras plus en repartir et tu considéreras Poudlard comme ta seconde maison. » C'est quoi ce nom pour un établissement scolaire, ils ont vraiment une imagination bizarre en Angleterre... Enfin non, en Écosse. Alors là, j'en reviens pas, après m'avoir obligé à venir vivre ici, ils vont m'envoyer encore plus loin dans une école au milieu de nulle part pour se débarrasser de moi. Parce que c'est clair que je ne vais pas pouvoir rentrer tous les jours à la maison, il me retire la dernière chose importante à mes yeux. Eux.

« Cela manque d'amplitude Romilda, recommence. » Je passe une main sur mon front en sueur, avant de retourner dans le coin du tapis sur lequel je m'exerce depuis maintenant près de deux heures. Aujourd'hui, je ne suis pas au plus haut de ma forme et pourtant, la journée avait vraiment bien commencé. Le soleil avait pointé le bout de son nez, une excellente chose pour moi qui en avait vraiment besoin et cela donnait un éclat nouveau à ce paysage qui m'était maintenant familier depuis pratiquement trois ans. De plus la neige qui était tombé pendant la nuit donnait un petit côté féerique à tout ça, même si je déteste quand le temps est froid, ce qui est vraiment le cas en ce moment. Mais tout avait été assez positif au bout du compte, jusqu'à ce que j'arrive au gymnase pour mon entraînement. J'avais croisé un groupe de type en venant qui m'avais pris à partir juste pour s'amuser, ils se croyaient sûrement irrésistibles et il m'avait fallu tout mon courage afin de ne pas m'énerver. Sans dire un mot, j'avais couru pour rejoindre les vestiaires et l'une de mes chevilles n'avaient pas apprécié et une douleur lancinante me lançait donc dans le pied. Je n'avais rien dit, passer ma tenue avant de m'installer dans un coin afin de pouvoir m'échauffer tranquillement avant de répéter mon enchaînement. Cette école avait un bon coach dans le domaine, Bathilda Tourdesac qui avait une réputation de gymnaste plus que confirmer, autant dire que j'étais heureuse de pouvoir apprendre de sa personne. Mais là, elle n'avait vraiment pas l'air heureuse de ce que je pouvais faire. Je fais craquer ma nuque avant de souffler et de me relancer pour effectuer mon salto facial. Cette figure, il y a un petit moment que je l'effectue maintenant, mais le problème vient du fait que je me réceptionne sur ma cheville douloureuse et que ce n'est pas facile. Je m'élance et cette fois-ci tout se passe à merveille et je ne peux m'empêcher de lancer un petit cri de joie qui me fait très certainement passer pour une folle, mais je m'en fiche. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent de moi, ça m'importe peu. « Beaucoup mieux. Maintenant va à la douche, c'est fini pour aujourd'hui. » Je me sens un peu mieux et je prends une longue douche bien chaude avant de reprendre la direction de l'école afin de me poser pour faire mes devoirs, chose dont je me passerais très bien. Mais bon, il ne faut pas que j’abuse non plus, je sais que mes parents et encore plus mon père attendent le meilleur de ma part et même si j'aimerais être autre part qu'ici, je ne vais saboter mes études justes par esprit de rébellion. L'air est frais et je mets un bonnet sur ma tête avant de sortir, il ne manquerait plus que je tombe malade. Le retour se fait tranquillement et je retrouve rapidement la chambre que je partage avec certaines de mes camarades, c'est un peu le bordel, surtout de mon côté mais je pense qu'elles ont l'habitude maintenant. Il y a une lettre sur la table de chevet et je cours pour l'ouvrir le plus rapidement possible, je lis les mots de ma mère avant de soupirer en me laissant tomber sur mon lit. Nous avions prévu de retourner en Louisiane pour les grandes vacances, ça tombe à l'eau, quelques imprévus se sont glissé dans l'emploi du temps de mon père et nous devons rester ici. J'ai presque envie de pleurer, mais je déchire simplement le bout de papier avant d'attraper mes affaires pour rejoindre la salle d'étude. Qu'importe, j'y retournerais un jour et personne ne pourra m'en empêcher.

Un masque de sorcière, incroyable, niveau humour ils sont comme les gosses de maternelle. Je l'attrape et le regarde attentivement, il n'est même pas effrayant ce qui est un comble puisque je suis censée être terrifiante. L'amour ou tout du moins, un béguin passager pour nous faire faire des conneries, je n'échappe pas à l'exception et j'ai fait plutôt fort dans le domaine. Pour qui ? Harry Potter, le capitaine de l'équipe de foot de la maison Gryffondor où je suis moi-même élève. Il est un peu plus jeune que moi, mais je dois avouer qu'il y a un petit truc chez lui qui m'a poussé à en apprendre un peu plus sur sa personne et il ne m'a pas laissé indifférente. Il faut avouer que physiquement, il n'est pas désagréable à regarder. J'avoue, je ne suis qu'une fille, ça compte beaucoup un beau visage et un corps plutôt appétissant. Enfin bref, cela m'a donné une petite idée qui a eu quelques répercussions. M'y connaissant plutôt bien pour ce qui est des plantes, j'ai décidé de faire une petite décoction afin qu'il est une petite inclinaison envers moi, quelque qui n'aurait pas dû avoir de conséquence. Le problème c'est que ce n'est pas lui qui l'a avalé, mais son meilleur ami, Ron Weasley qui a fini à l'infirmerie pendant un petit moment, malade. Enfin bref, il n'est pas mort, mais ce n'est pas tomber dans l'oubli dès qu'il a été remis sur pied. Les soupçons se sont vite tourné vers moi, surtout quand les gens ont fouillé mes affaires et sont tombé sur les nombreuses plantes que j'avais dans mes affaires ainsi que d'autres ingrédients peut courant. Depuis, j'ai l'étiquette de sorcière de Poudlard qui me colle à la peau. J'ai eu du mal à l'accepter au début, mais maintenant je laisse dire et ça n'a pas que des mauvais côtés au bout du compte. Quand un idiot ou encore une idiote s'en prend à moi, ce n'est pas dur de dire que je me vengerais en leur lançant une incantation ou encore en leur faisant avaler un petit mélange de mon imagination. Pas besoin de bagarre ou de violence pour avoir un peu de respect. Pour preuve, quelqu'un s'en est pris à l'une de mes plus proches amies, lui brisant le cœur et bien il a failli par payer le prix qu'il fallait pour son crime. Enfin bref, depuis j'ai le droit à quelques petites blagues bien idiotes, volant aussi haut que l'intelligence de certains ici, c'est-à-dire à la hauteur du sol. Un petit sourire aux lèvres, j'attrape mon cahier dans lequel j'arrache une feuille sur lequel j'écris un petit message à l'adresse de mes camarades. Une fois fait, je l'attache sur mon pull avant de passer le masque sur mon visage et de sortir pour rejoindre la salle à manger. Les regards sont stupéfaits quand on me découvre et je ne peux m'empêcher de sourire un peu plus, que ça fait du bien de leur fermer un peu leur clapet. « Sorcière en colère, garde à vous. » Tout le monde s'écarte sur mon passage, c'est presque jouissif surtout que je sais que tout le monde a connaissance de qui se trouve sous ce masque. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour avoir un appareil photo dans les mains afin d'immortaliser ce moment. À proximité de la cafétéria, j'enlève mon accoutrement, je n'ai pas envie non plus de m'attirer les foudres des professeurs. Toutefois, je laisse tout bien en évidence avec le message pour que personne ne le manque, la sorcière n'a pas dit son dernier mot.

Merci beaucoup de ton accueil camarade de Gryffondor. Je m'incline devant ton choix de vava, Jake est superbe.

Merci beaucoup de cette accueil et la réservation , je n'hésiterais pas si j'ai des questions.

J'espère que Romi plaira.

Merci beaucoup à vous deux pour votre accueil plus que chaleureux . Je n'hésiterais pas si j'ai des questions.

Je suis contente que l'histoire plaise, par ce que je ne la trouve pas super au bout du compte. Pour le ras-le-bol, c'est certains, mais elle ne se laisse pas marcher sur les pieds la petite, elle rends coup pour coup. Je vais ouvrir tout ce qu'il faut tout de suite , merci pour la validation .